Des ailes propres – de bonnes performances en vol

“Les gouttes de pluie, le givre et la formation de glace peuvent détériorer la surface de l’aile à tel point qu’il en résulte des caractéristiques de vol très différentes. Il faut donc être particulièrement prudent lors de l’atterrissage par temps de pluie ; vitesse suffisante “. Telle est la conclusion d’un rapport d’accident de la SUST publié cette année. Nous saisissons cette occasion pour vous ou nous rappeler ce thème.

Décollage en cas de vitesse insuffisante
Le décollage d’un avion à une vitesse insuffisante peut conduire à une situation de vol dans laquelle l’avion n’est pas en mesure de quitter l’effet de sol en raison d’une traînée induite excessive. Un vol court à quelques mètres d’altitude suivi d’un redécollage ou d’un atterrissage forcé est alors la conséquence inévitable.


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“Une aile contaminée peut augmenter à la fois la traînée et la vitesse de décrochage à une altitude inconnue. Cela signifie que la longueur de votre roulage au décollage peut augmenter. En vitesse de rotation, l’avion peut ne pas être prêt à voler ».

Par conséquent :
Pluie et ailes mouillées : assure-toi de toujours décoller avec des ailes sèches. C’est extrêmement important, car le profil des ailes d’un planeur est fin et donc sensible à toutes les influences perturbatrices. Il se peut que tu puisses décoller à l’aide de l’effet de sol, mais que tu n’obtiennes ensuite que peu ou pas de montée. Cela vaut surtout pour les planeurs à décollage automatique, mais aussi pour tous les autres avions. C’est pourquoi : ne décolle tout simplement pas tant qu’il pleut. Attends que la pluie s’arrête, sèche tes ailes et réjouis-toi d’un décollage sans surprises.

Clean it up!
La meilleure et la plus simple façon d’éviter la contamination des ailes est de garer l’avion dans un hangar. Dans le monde très réglementé des compagnies aériennes, la règle est simple : un avion ne peut décoller que s’il est « propre » – pas de neige, de givre, de glace ou d’eau sur une quelconque partie de l’avion. Les pilotes de l’aviation générale devraient appliquer le même principe, et pas seulement en hiver.

Références et informations complémentaires (en allemand/anglais):


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